Barbara Buser – la curatrice de la ville

Barbara Buser – la curatrice de la ville

L’architecte bâloise Barbara Buser sauve des bâtiments de la démolition et les transforme à l’aide de matériaux recyclés. Elle transforme d’anciens sites industriels en espaces de vie urbains qui symbolisent le respect de l’environnement et du prochain. C’est ainsi que des espaces publics tournés vers l’avenir ont vu le naissance à Winterthour, Bâle et Zurich. En tant que femme qui suit avec succès sa propre voie dans un domaine dominé par les hommes, elle est un modèle pour la nouvelle génération qui s’engage en faveur d’un monde plus durable et plus juste. Barbara Buser est une pionnière de la durabilité qui impressionne par sa vision, son courage et son énergie créatrice illimitée.

Kalari Kid

Kalari Kid

Dans une société marquée par la violence sexiste, Arushi (9 ans) et Milena (21 ans) reprennent leur place grâce au kalari, le plus ancien art martial du monde. Le film KALARI KID montre leur quête d’émancipation et de liberté pour devenir un jour les femmes qu’elles souhaitent être.

Ce sont de nouvelles héroïnes dans un pays où la violence à l’égard des femmes est une réalité à la fois historique et quotidienne. La religion et l’origine n’ont aucune importance dans leur lutte commune pour se positionner dans la société et briser ainsi les traditions. Ces femmes envisagent un avenir qu’elles souhaitent façonner elles-mêmes pour le mieux, avec grâce et détermination, qu’elles prennent en main grâce à un mouvement martial séculaire.

La Beauté de l’Âne

La Beauté de l’Âne

La réalisatrice Dea Gjinovci et son père, exilé à Genève depuis soixante ans, retournent dans son village natal de Makermal, au Kosovo. Le village a été détruit pendant la guerre, et les récits des villageois encore vivant sont les seuls vestiges qui subsistent. C’est une communauté résiliente, à l’image de son histoire. Accompagnés de ces personnes, la réalisatrice et son père partent à la recherche des traces du passé et font revivre les souvenirs d’enfance du père, dans le Kosovo des années 1950. Ils découvrent des faits bouleversants, mais de nombreuses questions restent sans réponse, comme la mystérieuse disparition de la grand-mère. Avec son docu-fiction, Dea Gjinovci montre combien il est important de s’engager dans l’histoire.

Dreamers

Dreamers

Rêves derrière des portes closes, liberté grâce à l’imagination et à l’espoir : une odyssée visuelle et poétique sur la quête de liberté, d’amour et d’amitié dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile – et sur la nécessité d’enfreindre les règles.

Isio a fui le Nigeria. Elle vit sans papiers en Angleterre jusqu’à ce qu’elle soit arrêtée et emmenée dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile.

Là, elle respecte toutes les règles dans l’espoir d’obtenir un procès équitable. Mais sa colocataire Farah voit les choses différemment : ici, ceux qui respectent les règles n’ont rien à gagner.

Alors qu’Isio tente de survivre dans cet espace de transition, de nouvelles amitiés se nouent et de nouveaux sentiments apparaissent. Mais plus elle attend, plus elle se rend compte à quel point la promesse de sécurité est fragile. Pour survivre, il faut trouver sa propre voie.

Le premier long métrage de Joy Gharoro-Akpojotor, tendre mais sans concession, s’inspire de sa propre expérience du système d’asile britannique. Le film a été présenté en première mondiale à la Berlinale 2025 et a ouvert le Pink Apple Queer Film Festival 2025.